Plantation et transplantation d'espèces compagnes
Capsule 4/6 sur le Guide d'aménagement de l'érablière.
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Le guide d'aménagement des érablières traite aussi des plantation et transplantation d'érables et de ses défis. Vous vous intéressez à la question pour principalement 2 raisons:
1. Vous avez l'ambition et la patience de l'Homme qui plantait des arbres
Il y a un engouement en Chaudière-Appalaches pour la plantation d'érables, nous dit Michael, ingénieur forestier et co-auteur du livre. C'est quelque chose qui nécessite beaucoup de temps, un certain investissement monétaire, et qui a un taux de mortalité variable selon la présence de chevreuils et compatibilité du sol.
2. Vous voulez introduire des espèces compagnes et régénérer votre boisé
L'objectif est d'avoir une érablière qui ait entre 15 et 25% d'essences compagnes et dans certains cas, la solution est de planter ou transplanter.Le principe est qu'une érablière à trop forte concentration en érable à sucre, on va chercher à transplanter des essences compagnes sous couvert qui viendront vivre en compagnonnage avec la sucrerie.
Des exemples d'essences compagnes: toutes les essences!
Tout dépend du contexte. Par exemple, sur les sommets, alors qu'on ne verra pas de bouleau jaune pousser naturellement, on peut voir un hêtre comme un bon compagnon pour l'érable.
Le hêtre n'acidifiera-t-il pas le sol? - (essayez de le dire à voir haute).
Le hêtre n'est pas nécessairement un mauvais compagnon pour l'érable
Contrairement à l'opinion commune, l'érable n'a à peu près pas son pareil en termes d'acidité de feuille, nous dit Michaël Cliche, ingénieur forestier. Naturellement, une érablière pure va avoir tendance à acidifier son sol et à l'appauvrir.
Les plus grands défis avec le hêtre, nous dit Michael Cliche, "c'est que d'une part il est très envahissant et empêche la jeune génération d'érables de pousser."
"D'autre part, ses feuilles prennent beaucoup de temps à se décomposer, ce qui fait qu'elles forment un tapis épais qui va empêcher les graines d'érables de percer ce tapis pour s'établir au sol."
Conclusion pour le hêtre? On ne le déteste pas, on veut seulement contrôler son abondance.
Pour en savoir plus, référez-vous au Guide d'aménagement des érablières de l'APBB :
Chapitre 3. Écologie de l'érablière - p.53
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